Déjà passé en...


Café SCIENCES & PHILO

L'Association Astronef a organisé son deuxième Café Sciences & Philosophie sur le thème :

"Le Mystère de la vie, sur Terre ou ailleurs"

En présence de nos invités :

- François RAULIN, professeur à l'Université Paris Est Créteil et président du Planetary Protection Working Group de l’Agence Spatiale Européenne.

- Gladys KOSTYRKA, doctorante à l’Institut d’Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques à Paris.

Mardi 17 mai 2014, au café Chez les filles, 10 rue de la République, Saint-Etienne


Crédit : futura-science.com

Omniprésente sur Terre, la vie est un phénomène insaisissable pour lequel il n’existe toujours pas de définition satisfaisante. La vie est apparue sur Terre il y a près de 4 milliards d’années, dans l’eau des océans et sous forme d’organismes monocellulaires. Aujourd’hui, après une évolution qui lui a permis de prendre les formes les plus diverses, la vie a envahi notre planète, modifié la composition de son atmosphère et transformé ses paysages. Même dans des milieux longtemps considérés comme incompatibles avec la vie, on a découvert des organismes qui s’étaient adaptés aux conditions les plus extrêmes. La vie semble donc un phénomène « banal » sur Terre… Pourtant, bien que les scientifiques nourrissent l’espoir de découvrir des preuves de la présence passée ou actuelle de formes de vie sur d’autres astres du système solaire, notre planète reste à ce jour le seul corps céleste sur lequel l’existence de la vie est avérée. Pour combien de temps encore ? Quelques semaines à peine après l’annonce de la découverte de la première exoplanète de même taille que la Terre dans la zone « habitable » de son étoile, il est tentant de se dire que le jour est proche où nous aurons la preuve de l’existence de la vie ailleurs dans l’Univers. Mais, au-delà des difficultés techniques, il pourrait y avoir un obstacle de taille à cette avancée scientifique tant espérée : il n’est pas sûr, en effet, que la vie soit un phénomène suffisamment fréquent pour qu’on puisse raisonnablement espérer faire un jour la découverte qu’il existe un autre endroit dans l’Univers où elle a pu s’épanouir. La vie est-elle un phénomène rare ? Difficile de répondre à une telle question. D’autant que, si l’émergence de la vie sur notre planète a longtemps semblé relever d’un concours de circonstances exceptionnel, il ne faut pas négliger la possibilité qu’une autre chimie que celle du carbone puisse donner naissance à la vie. Car c’est le carbone qui, sur Terre, constitue la brique élémentaire de toutes les molécules de la matière vivante, qu’il s’agisse d’organismes mono ou pluricellulaires, de végétaux, d’animaux ou de fungi – ces êtres vivants qui ne sont ni végétaux ni animaux et qu’on désigne communément sous le nom de champignons. Mais comment définir la vie, alors qu’on ne sait toujours pas comment s’opère le passage de la matière inerte à la matière vivante ? Biologistes, chimistes et philosophes tentent inlassablement de répondre à ces questions. Mais le mystère de la vie reste entier, comme l’illustre le débat sur les virus, dont on ne parvient toujours pas à déterminer s’ils appartiennent au règne du vivant ou non.


L'Association Astronef a organisé son premier Café Sciences & Philosophie sur le thème :

"Les nouvelles technologies de l’information et de la communication vont-elles changer l’Homme ?"

Mardi 18 mars 2014, au café Chez les filles, 10 rue de la République, Saint-Etienne


Jean BONNEVIAL, Anne-Sophie BELLAIR et Antoine LAVIGNOTTE

Etes-vous un « NTIC addict » ? Ou bien les Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication vous inspirent-elles de la méfiance ? Quoique vous en pensiez, l’internet, les smartphones, Google et les réseaux sociaux ont envahi notre quotidien au point d’en être devenus incontournables. De nos jours, on communique en « twittant » ; les photos se prennent avec un smartphone et, sitôt prises, sont envoyées en une seconde par MMS ; et on stocke les données privées sur un « cloud »… Les NTIC n’ont pas seulement changé nos habitudes, elles ont véritablement transformé la société. Or, cette révolution n’en est qu’à son début. La prochaine étape du développement du web, déjà bien entamée, est celle du « web sémantique », qui ne permettra pas simplement de restituer l’information stockée sur la toile, mais sera aussi capable d’accéder à la connaissance qu’elle contient, et ainsi de l’exploiter au mieux de nos besoins. On parle de « web intelligent ». Ce n’est pas tout. Grâce à la généralisation rapide des puces RFID qui permettent la radio-identification, au développement des réseaux sans fil et à celui des technologies de localisation, c’est toute notre vie quotidienne qui est en pleine mutation. L’époque est proche où tous les objets qui nous entourent communiqueront entre eux pour nous faciliter la vie : ce sont les « objets intelligents », dont un exemple fréquemment cité est ce réfrigérateur capable de gérer tout seul les produits périssables. Tous les domaines seront impactés : la santé, les transports, les économies d’énergie, l’industrie et l’enseignement, où les « espaces numériques de travail » ont déjà bouleversé le travail des enseignants. Mais jusqu’où cette révolution peut-elle nous conduire ? Qu’est-ce que « l’homme augmenté » qu’évoquent les prospectivistes ? Quelles menaces cette interconnexion de tout et de tout le monde fait-elle planer sur la vie privée ? On parle de plus en plus de « traçabilité » des êtres humains. En devenant intelligents, les objets ne risquent-ils pas de priver l’Homme de sa liberté ? Autant de questions dont vous pourrez débattre avec nos 2 invités : Jacques Fayolle, enseignant-chercheur et directeur de Telecom Saint-Etienne Anne-Sophie Bellair, doctorante au Centre de Recherches Sémiotiques à Limoges Modérateur : Jean Bonnevial, président de l’association Astronef.


Beaucoup de monde pour la première...

Association Astronef - Science & philo. - Chez les filles


Partenaires :
Le Petit Bulletin Saint-Etienne
Café « Chez les filles », Saint-Etienne.

ACTUS :

13 Janvier 2016

Première lumière de GRAVITY : la future machine à étudier les trous noirs a été testée avec succès sur le VLTI.

Observer au zoom les trous noirs est la principale mission de l'instrument GRAVITY récemment installé sur le Very Large Telescope Interferometer (VLTI) de l'ESO au Chili. Durant ses premières observations, GRAVITY a combiné avec succès la lumière stellaire recueillie par les quatre télescopes auxiliaires. Le consortium européen qui a conçu et construit GRAVITY est très satisfait des performances obtenues.

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20 Janvier 2016

A-t-on vraiment découvert une neuvième planète ?

Depuis la sortie d'une nouvelle étude de Mike Brown, les médias s'emballent et annoncent la découverte d'une neuvième planète dans le Système solaire. Qu'en est-il vraiment ?
Au risque de jouer les rabat-joie (la science est faite de déceptions !), nous verrons pourquoi la découverte est loin d'être assurée, et pourrait être contredite dans une future étude française. Sans pour autant se priver de rêver de nouveaux mondes !

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31 Janvier 2014

Première lumière de MUSE !

C'est pour toute l'équipe un grand événement. L'étoile observée est l'étoile de Kapteyn, du nom d'un astronome hollandais Jacobus Kapeteyn qui l'a découverte en 1898. Il s'agit d'une naine rouge de type M1 de magnitude 9 située dans la constellation de Pictor...

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Mars 2013 : Le rayonnement fossile vu par Planck, la nouvelle référence en cosmologie

La mission satellite Planck de l'ESA livre la carte 'finale' de la température du rayonnement fossile : le visage que notre Univers présentait moins de 400 000 ans après le Big-Bang.
Les scientifiques de la collaboration Planck ont extrait, de quinze mois d'observation du ciel, la plus ancienne image de notre Univers. Celle-ci est formée par la gigantesque quantité de lumière libérée de la matière moins de 400000 ans après le Big-Bang. Cette lumière, appelée rayonnement fossile, baigne tout l'Univers.

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23 février 201223 février 201223 février 2012

Non, les neutrinos ne vont pas plus vite que la lumière.

Opera annonce donc officiellement avoir trouvé l'origine de ses erreurs. Le 16 mars, une expérience voisine, Icarus, en utilisant une partie des instruments d'Opera, explique qu'elle mesure des neutrinos conformes à la théorie. Pour clore le débat, Opera fait de nouvelles mesures en mai lorsque le CERN rallume ses accélérateurs. Le verdict tombe début juin, lors d'une conférence au Japon : les neutrinos ne vont pas plus vite que la lumière.
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4 Octobre 2011

Le prix Nobel de physique 2011 a été attribué mardi aux Américains Saul Perlmutter et Adam Riess, et à l'Américano-australien Brian Schmidt pour leurs découvertes de l'accélération de l'expansion de l'univers.


3 Octobre 2011

Atacama Large Millimeter Array (ALMA) Premières images d'un (radio)-télescope pas comme les autres ! À seulement un tiers de sa puissance, l'observatoire chilien a livré des clichés exceptionnels de deux galaxies en collision.

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