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Café SCIENCES & PHILO
En
partenariat exceptionnel avec la Fête du Livre 2015
"L’évolution de l’Homme"
samedi 17 octobre, 17h45, au Café Les Jardins,
9 place Jean Jaurès, à Saint-Etienne.
L’Homo sapiens est un primate dont les plus proches cousins sont les chimpanzés et les bonobos. Il est issu d’une évolution buissonnante, au cours de laquelle ont cohabité de nombreuses espèces. Cette évolution est toujours en cours.
L’étude des fossiles et celle des données génétiques nous ont
beaucoup appris sur l’évolution de l’Homme. Quel chemin cette
dernière a-t-elle suivi depuis le dernier ancêtre commun à
l’Homme et au chimpanzé ? A défaut d’en connaître les détails,
les paléoanthropologues entrevoient les grandes lignes de
cette histoire longue de 6 à 8 millions d’années, dont les
seuls témoins directs sont les fossiles, rares et souvent
incomplets.
Le genre Homo apparaît en Afrique il y a environ 2 millions
d’années. L’Homo habilis, capable de fabriquer des outils et
pourvu de tout ce qui permet le langage articulé, en a
peut-être été l’un des premiers représentants. Très vite,
notre ancêtre migre en Asie, où on pense qu’il donne naissance
à l’Homo erectus, aujourd’hui disparu. Mais ce sont les
espèces restées en Afrique qui, il y a moins de 200 000 ans,
donnent naissance à l’Homo sapiens. Il y a 100 000 ans, ce
dernier quitte à son tour le continent qui l’a vu naître et
conquiert l’ensemble de la planète. Au passage, il supplante
l’Homme de Neandertal, disparu il y a seulement 30 000 ans
après avoir cohabité un temps avec l’Homo sapiens. Les
interactions sociales semblent avoir joué un grand rôle dans
l’acquisition des caractéristiques comportementales mais aussi
morphologiques propres à l’Homme moderne.
Nous sommes devenus l’un des moteurs de notre propre
évolution.
L’Homme continue d’évoluer. Mais il faut distinguer
l’évolution morphologique et l’évolution culturelle. Cette
dernière s’est accélérée, pour mener à l’Homme actuel qui sait
écrire depuis 5000 ans et surfer sur internet depuis 20 ans.
L’apparition de comportements altruistes, l’invention des
vêtements et de la climatisation, ou encore les progrès de la
médecine sont autant d’éléments qui impactent fortement sur
l’évolution de l’Homme. La sélection naturelle est toujours à
l’œuvre, mais l’Homme peut désormais intervenir pour modifier
son environnement ou mieux s’y adapter. Et les
caractéristiques comme les troubles de la vue qui, jadis,
constituaient un handicap, ne le sont plus. Les individus qui
les possèdent peuvent se reproduire et empêcher leur
disparition au sein de l’espèce.
En présence de :
Monsieur Pascal PICQ
Paléoanthropologue au Collège de France.
Monsieur Guillaume LECOINTRE
Systématicien, directeur du département "Systématique et évolution" du Muséum National d'Histoire Naturelle.
Partenaires :
Café « Les jardins », Saint-Etienne.
Café SCIENCES & PHILO
"Le
passé reconstitué"
mardi 22 septembre 2015 à
19h, au Café Les Jardins,
9 place Jean Jaurès, à Saint-Etienne.
Datation : Action de déterminer la date ou l'âge d'un objet, d'un événement, d'une formation géologique, d'un sol, etc. (La datation absolue donne l'âge réel, précis, la datation relative, l'âge par rapport à une chronologie bien établie ; toutes deux utilisent les méthodes de la géochronologie.)
En présence de :
Monsieur Vincent BALTER
Chargé de recherche au Laboratoire de Géologie de
Lyon-Terre, Planètes, Environnement (CNRS, Université Claude
Bernard Lyon 1, Ecole normale supérieure de Lyon).
Monsieur Alex LENA
Membre du laboratoire de philosophie et histoire des Sciences de Lyon1
Partenaires :
Café « Les jardins », Saint-Etienne.
Café SCIENCES & PHILO
"Qu'est-ce
que le temps ?"
mardi 23 juin 2015 à 19h,
au Café Les Jardins,
9 place Jean Jaurès, à Saint-Etienne.
On croyait le temps absolu et universel, il est relatif ; on le croyait uniforme, il est élastique. Le temps n’est pas ce qu’il paraît. Alors, qu’est-il ? Et pourquoi ne s’écoule-t-il que dans un sens ? Le mystère reste entier.
Le temps est un étrange objet d’étude : nous en avons une conscience forte mais aucun de nos sens ne nous en donne une perception directe – on ne le voit pas, on ne l’entend pas, on ne le touche pas ; on peut mesurer le temps qui passe, mais on ne peut l’observer « de l’extérieur » comme on le fait pour un train qui passe. Le temps nous entraîne inexorablement avec lui et nous ne pouvons ni l’arrêter ni se soustraire à lui....
En présence de :
Monsieur Bernard GUY
Professeur à l’Ecole des Mines de Saint-Etienne.
Monsieur Xavier ARTRU
Chercheur émérite au CNRS à l'Institut de Physique Nucléaire de Lyon.
Partenaires :
Café « Les jardins », Saint-Etienne.
"Qu'est-ce
que l'infini ?"
mardi 26 mai 2015 à 19h,
au Café Les Jardins,
9 place Jean Jaurès, à Saint-Etienne.
En présence de :
Monsieur Michaël BULOIS
Maître de conférences en mathématiques – Institut
Camille Jordan & Université Jean Monnet (Saint-Etienne)
Madame Corinne ROUX-LAFAY
Professeur de philosophie à l’ESPE (Lyon).
Partenaires :
Café « Les jardins », Saint-Etienne.
"Origines
de la vie : du minéral au vivant"
Le Café des Sciences
du LabEx LIO revient et fait peau neuve pour sa 3ème
édition!
Mardi 26 mai à 19h au Ninkasi St Paul (5 rue Octave Mey Lyon 5e)
En présence de :
Madame
Isabelle Daniel
Professeur de l'Université de Lyon et chercheur
au Laboratoire de Géologie de Lyon - Terre Planète
Environnement. Isabelle étudie les intéractions entre
les premières molécules biologiques et certains minéraux
en milieux extrêmes.
Monsieur Olivier
Perru
Professeur de l'Université de Lyon et chercheur
au Laboratoire Sciences, Société, Historicité,
Education, Pratiques. Olivier étudie l'épistémologie de
l'évolution, et en particulier les rapports entre
science, raison et religion dans la connaissance du
vivant.
Partenaires :
"Big
Bang or not Big Bang ?"
mardi 28 avril
2015 à 19h, au Café Les Jardins,
9 place Jean Jaurès, à Saint-Etienne.
Copyright babelio.com
En présence de :
Monsieur
Alexandre ARBEY
Maître de Conférences - Université Claude
Bernard (UCBL), Centre de Recherche Astrophysique de
Lyon (CRAL)
Spécialiste en Cosmologie et Physique théorique des
particules: Energie noire, Matière noire,
Supersymétrie, Bosons de Higgs, Nucléosynthèse
primordialeocteur en didactique des sciences
expérimentales. Il est enseignant-chercheur à
l'Université Joseph Fourier de Grenoble.
Monsieur
Claude COLARDELLE
Professeur de réthorique à l'ENISE
Partenaires :
mardi 17 mars 2015 à 19h, au Café Les Jardins,
9 place Jean Jaurès, à Saint-Etienne
En présence de :
Madame Bérangère TARKA
Agent Spécialisé de Police Technique et Scientifique,
Experte en criminalistique.
et
Monsieur Eric TRIQUET
Docteur en didactique des sciences expérimentales.
Il est enseignant-chercheur à l'Université Joseph Fourier de
Grenoble
Là où la quantité d'ADN prélevée sur un indice s'avérait insuffisante pour l'obtention d'un profil génétique, des techniques plus performantes permettent de rendre ces traces exploitables pour de nouvelles analyses. Face à ces bouleversements, la police mais aussi la justice ont dû faire évoluer leurs procédures. De nouvelles lois ont dû être votées pour encadrer les nouveaux dispositifs comme, par exemple, l'utilisation du Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG), créé en 1998. Car le législateur doit désormais composer entre la nécessité d'autoriser les enquêteurs à faire usage de ces nouvelles techniques, et le droit des citoyens au respect de leur vie privée. Le prélèvement d'ADN sur un groupe de personnes ou le recours à la géolocalisation du téléphone portable d'un suspect peuvent faire avancer une enquête, voire mener à sa résolution, mais ils peuvent aussi aider à la manifestation de vérités sans rapport avec l'enquête et qui dérangent.
Partenaires :
Café « Les jardins », Saint-Etienne.
mardi 17 février 2015 à 19h, au Café Les Jardins,
9 place Jean Jaurès, à Saint-Etienne
En présence de :
Madame Laurence Vico
Directrice du Laboratoire de
Biologie du Tissu Osseux et Contraintes Mécaniques (LBTO - Université
Jean Monnet, Saint-Etienne)
et
Monsieur Claude Gharib
Professeur émérite, physiologiste spatial (Université Claude
Bernard Lyon 1).
Parce qu'elle s'enracine au plus profond du désir humain,
la conquête spatiale n'est pas seulement une prouesse
technique, mais comporte une part d'imaginaire. Que reste-t-il
aujourd'hui de nos rêves ?
« La Terre est le berceau de l'humanité, mais on ne passe pas
sa vie entière dans un berceau » a dit Constantin Tsiolkovski,
l'un des pionniers de l'astronautique. Il y a plus de 50 ans,
l'humanité commençait l'exploration de l'environnement spatial
immédiat de notre planète, réussissant même à envoyer des
hommes sur la Lune dès la fin des années 1960. Pourtant,
malgré ces débuts encourageants et les rêves des auteurs de
science-fiction qui, bien avant le décollage de la première
fusée, avaient imaginé la colonisation de la galaxie par
l'Homme, « l'espace » reste un territoire à conquérir.
Certes, on ne compte plus les satellites et sondes
interplanétaires envoyés autour de la Terre ou aux confins du
système solaire ; certes, notre société ne peut plus se passer
de nos moyens spatiaux : télécommunications, géolocalisation,
prévisions météorologiques, gestion des ressources terrestres,
télédétection et surveillance de la planète, sont totalement
assujetties à la maîtrise des technologies spatiales. Mais
qu'en est-il des rêves de voyages vers les étoiles ?
L'envoi d'un vaisseau habité vers Mars est régulièrement
évoqué par les médias et les scientifiques eux-mêmes. Mais, en
dehors du coût extrêmement élevé de l'opération, les obstacles
à un tel projet sont nombreux. Comment protéger l'équipage de
ce vaisseau, des dangers mortels du rayonnement cosmique ?
Quels sont les effets sur l'organisme humain d'un séjour
prolongé en microgravité ? Comment se comporterait un groupe
d'hommes et de femmes condamné à vivre isolé dans un lieu clos
durant des mois ou même des années ?
Partenaires :
Café « Les jardins », Saint-Etienne.
Notre partenaire, le LabEx LIO, propose des manisfestations similaire à Lyon !
Jeudi
26 février 2015 au Café La Cloche (Lyon 2ème)
"Origine de la Terre"
Jusqu'au 18eme siècle, en occident, l'origine de la
Terre ne posait pas de question : c'était Dieu qui l'avait
faite en 7 jours. A partir du siècle des lumières, avec les
données et la physique disponibles à l'époque, deux théories
ont alors été proposées par Buffon et Kant : une collision
entre le soleil et un autre astre, et la contraction d'une
nébuleuse comme on commençait à découvrir de nombreuses dans
le ciel. Dans le cadre de la première hypothèse, la terre
devait son origine à un accident et était probablement
"unique". Dans la deuxième hypothèse, elle était l'évolution
normale d'une situation banale, et de très nombreuses autres
terres avaient du naitre dans l'Univers. Deux cent cinquante
ans plus tard, la 2eme hypothèse (la condensation et la
contraction d'une nébuleuse) est confirmée par toutes les
observations (observations du système solaire, étude des
météorites, étude des nébuleuses ...), et en particuliers
par la découverte de milliers d'exoplanètes.En 1600,
Giordano Bruno a été exécuté (entre autre) pour avoir dit
qu'il devait y avoir des milliers de Terres dans l'univers.
Il avait raison. Il disait aussi que ces terres devaient
être habitées. Il avait encore probablement raison, bien que
cela reste à prouver, et que ces "habitants" probables ne
ressembleront pas à des humains, ni à des insectes, des
fleurs ou d'autres êtres terrestres : l'Evolution ne prend
jamais deux fois le même chemin !
L'Association Astronef a repris son cycle de Cafés Sciences & Philosophie avec maintenant un rythme mensuel et un nouveau lieu !
Le premier opus 2015 a eu lieu mardi 20 janvier, au Café Les Jardins, à Saint-Etienne, sur le thème :
« L'intelligence artificielle »
En présence de :
Mlle Anne-Lise JOUEN, chercheuse à l'Institut des Systèmes Intelligents et de Robotique.
et
M. Fabrice MUHLENBACH, maître de conférences en informatique à l'Université Jean Monnet.
Modérateur
M. Ghaouti HANSALI, maître de conférences à l'ENISE.
Affiche disponible.
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ACTUS :
13 Janvier 2016
Première
lumière de
GRAVITY :
la future
machine à
étudier les
trous noirs a
été testée
avec succès
sur le VLTI.
Observer au zoom les trous noirs est la principale mission de l'instrument GRAVITY récemment installé sur le Very Large Telescope Interferometer (VLTI) de l'ESO au Chili. Durant ses premières observations, GRAVITY a combiné avec succès la lumière stellaire recueillie par les quatre télescopes auxiliaires. Le consortium européen qui a conçu et construit GRAVITY est très satisfait des performances obtenues.
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20 Janvier 2016
A-t-on
vraiment
découvert une
neuvième
planète ?
Depuis
la sortie
d'une nouvelle
étude de Mike
Brown, les
médias
s'emballent et
annoncent la
découverte
d'une neuvième
planète dans
le Système
solaire. Qu'en
est-il
vraiment ?
Au risque de
jouer les
rabat-joie (la
science est
faite de
déceptions !),
nous verrons
pourquoi la
découverte est
loin d'être
assurée, et
pourrait être
contredite
dans une
future étude
française.
Sans pour
autant se
priver de
rêver de
nouveaux
mondes !
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31 Janvier 2014
Première
lumière de
MUSE !
C'est pour toute l'équipe un grand événement. L'étoile observée est l'étoile de Kapteyn, du nom d'un astronome hollandais Jacobus Kapeteyn qui l'a découverte en 1898. Il s'agit d'une naine rouge de type M1 de magnitude 9 située dans la constellation de Pictor...
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Mars 2013 : Le rayonnement fossile vu par Planck, la nouvelle référence en cosmologie
La
mission
satellite
Planck de
l'ESA livre la
carte 'finale'
de la
température du
rayonnement
fossile : le
visage que
notre Univers
présentait
moins de 400
000 ans après
le Big-Bang.
Les
scientifiques
de la
collaboration
Planck ont
extrait, de
quinze mois
d'observation
du ciel, la
plus ancienne
image de notre
Univers.
Celle-ci est
formée par la
gigantesque
quantité de
lumière
libérée de la
matière moins
de 400000 ans
après le
Big-Bang.
Cette lumière,
appelée
rayonnement
fossile,
baigne tout
l'Univers.
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23
février 201223
février 201223
février 2012
Non, les neutrinos ne vont pas plus vite que la lumière.
Opera annonce
donc
officiellement
avoir trouvé
l'origine de
ses erreurs.
Le 16 mars,
une expérience
voisine,
Icarus, en
utilisant une
partie des
instruments
d'Opera,
explique
qu'elle mesure
des neutrinos
conformes à la
théorie. Pour
clore le
débat, Opera
fait de
nouvelles
mesures en mai
lorsque le
CERN rallume
ses
accélérateurs.
Le verdict
tombe début
juin, lors
d'une
conférence au
Japon : les
neutrinos ne
vont pas plus
vite que la
lumière.
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4 Octobre 2011
Le prix Nobel de physique 2011 a été attribué mardi aux Américains Saul Perlmutter et Adam Riess, et à l'Américano-australien Brian Schmidt pour leurs découvertes de l'accélération de l'expansion de l'univers.
3 Octobre 2011
Atacama Large Millimeter Array (ALMA) Premières images d'un (radio)-télescope pas comme les autres ! À seulement un tiers de sa puissance, l'observatoire chilien a livré des clichés exceptionnels de deux galaxies en collision.